Notre projet précédent (Fonds Charcot 2022) nous a permis d’utiliser une technique innovante appelée « transcriptomique en cellule unique » (single-cell transcriptomics) afin de déterminer le rôle d’une cellule longtemps négligée du système immunitaire inné, la cellule tueuse ou NK (natural killer), dans le processus de la SEP. Pour ce faire, nous avons analysé le sang et le liquide céphalo-rachidien de patients SEP. Dans le cadre de ce nouveau projet, nous souhaitons nous appuyer sur nos résultats en appliquant une approche encore plus récente, la transcriptomique et la protéomique spatiales, afin d'étudier également ces cellules dans le cerveau des patients SEP. En identifiant et en caractérisant les acteurs critiques présents dans le sang et le liquide céphalo-rachidien ainsi que dans le cerveau des patients SEP, nous espérons identifier de nouvelles pistes pour le développement de thérapies plus ciblées, plus efficaces et plus sûres.

En collaboration avec le Rega Institute, Department of Microbiology, Immunology and Transplantation, KULeuven