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Lies VAN HOREBEEK

Bourse

Charcot Fellowship 2018-2022
KU Leuven
Le deuxième Charcot Fellowship est attribué à Lies Van Horebeek (KU Leuven), dont le promoteur est le Prof. An GORIS et le co-promoteur le Prof. Dr. Bénédicte DUBOIS.
Contribution de Lies Van Horebeek
L’équipe de recherche de son promoteur, le Professeur A. Goris , a déjà démontré que la prédisposition à la SEP dépend de plus de 200 facteurs génétiques. Cette découverte a constitué un grand pas en avant au cours des 10 dernières années, et a mis en évidence l’importance du rôle joué par les cellules du système immunitaire dans l’apparition de la maladie. Mais ces facteurs génétiques n’expliquent certainement pas tout et la question cruciale est plutôt : pourquoi une personne ayant une certaine prédisposition en raison de facteurs génétiques héréditaires développe-t-elle ou non la maladie ?
 
L’objectif de sa recherche
Son projet de recherche propose une toute nouvelle explication. On est longtemps parti du principe que le code génétique des cellules de notre corps est identique. A présent, il devient de plus en plus clair qu’en fait, notre corps est une mosaïque de cellules dont les codes génétiques présentent entre eux de petites variations. Ces différences, nous ne les avons pas héritées de nos parents ; elles sont apparues au cours de notre vie dans certaines de nos cellules. On les appelle « variantes somatiques ».  Les chercheurs ont constaté récemment que ces variantes contribuent à l’apparition de maladies telles que les maladies auto-immunes ou les affections neurologiques. Dans sa thèse de master en sciences biomédicales, Lies Van Horebeek a développé une méthode qui permet de détecter et d’identifier les variations somatiques des cellules du système immunitaire de personnes souffrant de SEP.
 
Le projet financé par la Fondation Charcot permettra de déterminer si et comment ces variantes somatiques peuvent jouer un rôle dans l’apparition ou l’évolution de la SEP. Ces travaux contribueront à une meilleure compréhension de l’apparition de la maladie. Elle pourra également vérifier si ces variantes peuvent être des marqueurs des cellules immunitaires  contribuant à provoquer la SEP. Au moyen de ces marqueurs, on pourrait vérifier la manière dont un patient réagit à un traitement. Lisez l'interview ici.