Effets négatifs et positifs des cellules immunitaires dans la SEP
Avec le support des Fonds Jean and Marie Henkens-Lecloux, gérés par la Fondation Roi Baudouin
Nous proposons deux résumés pour permettre à chacun – patient, proche, soignant, chercheur – de comprendre les enjeux de cette recherche, chacun à son niveau.
La science s’accomplit par le partage.
Effets négatifs et positifs des cellules immunitaires dans la SEP.
Dans la SEP, des cellules immunitaires appelées macrophages jouent un rôle clé, en ce qu’elles décomposent la myéline – la couche protectrice qui entoure les nerfs – tout en contribuant à la réparer.
Notre projet concerne les enzymes spécifiques produites par ces cellules lorsqu’elles interagissent avec la myéline et ont un effet à la fois destructeur et curatif.
La compréhension de leur rôle pourrait ouvrir de nouvelles perspectives et aboutir à de nouveaux traitements de la SEP.
Cartographie des enzymes protéolytiques dans les macrophages spumeux de la SEP.
Dans la SEP, le système immunitaire attaque la myéline (la gaine protectrice entourant les fibres nerveuses). Les macrophages, des cellules immunitaires impliquées tant dans la destruction que dans la régénération de la myéline, jouent un rôle crucial dans ce processus. Ces cellules circulent dans l'organisme, absorbant des fragments de myéline et prenant un aspect « spumeux ».
Notre étude porte spécifiquement sur les protéases produites par les macrophages lorsqu'ils entrent en contact avec la myéline. Ces enzymes décomposent les protéines et jouent un double rôle dans la SEP : elles contribuent à l'inflammation et à la détérioration des tissus, mais aident au processus de guérison. L’étude de ces protéases nous permettra de mieux comprendre la SEP et d’identifier des cibles thérapeutiques potentielles.
Nous utilisons des précurseurs de macrophages provenant du sang de donneurs sains, stimulons leur développement en macrophages et les exposons à la myéline humaine. Nous pouvons ainsi déterminer quelles protéases sont produites et comment elles modifient d'autres protéines. Cette étude pourrait déboucher sur de nouveaux traitements de la SEP.