Caractérisation de l’effet des traitements modificateurs de la maladie sur les lésions chroniques actives révélées par IRM
Les chercheurs ont découvert récemment que l'aggravation du handicap dans la sclérose en plaques (SEP) se produit souvent indépendamment de l'activité des poussées aiguës. Un sous-ensemble spécifique de lésions cérébrales connues sous le nom de lésions « à bas bruit » ou « chroniques actives » semble jouer un rôle clé dans cette progression clinique. Les patients porteurs de ces lésions chroniques actives sont souvent atteints d'une maladie plus agressive. Cependant, l’efficacité des médicaments utilisés dans le traitement de la SEP pour cibler et éliminer ces lésions inflammatoires focales « à bas bruit » reste encore à déterminer.
Nos récentes découvertes montrent que les lésions chroniques actives sont extrêmement hétérogènes et que la caractérisation de cette hétérogénéité pathologique par IRM semble améliorer notre prédiction des résultats cliniques de la SEP. Fort de ces résultats, ce projet vise à déterminer si la caractérisation de l'hétérogénéité des lésions chroniques actives permettrait de mieux comprendre l'impact des médicaments utilisés dans le traitement de la SEP sur l'inflammation cérébrale à bas bruit, en identifiant potentiellement une opportunité de cibler ce processus.
Avec le support des Fonds Jean and Marie Henkens-Lecloux, gérés par la Fondation Roi Baudouin